La Chevalerie des soufis iraniens

Dr Nurbakhsh

 Sur le chemin du pèlerinage lorsque Abou Haffs est arrivé à Bagdad les grands soufis se rendirent auprès de lui et l’interrogèrent au sujet de la chevalerie.

« Abou haffs demanda à Jonaid de répondre. Et Jonaid répondit : la chevalerie à mon avis c’est de ne pas voir en toi même les qualités de la chevalerie et quoi que tu fasses ne te l’attribut pas en disant que c’est toi qui l’as fait.
Abou Haffs s’exclama : c’est bien dit. Mais la chevalerie à mon avis c’est d’être juste sans exigez la justice pour soi.

Jonaid s’exclama : mettez ça en pratique mes amies.
Abou Haffs répondit : il ne suffit pas de le dire !
Quand Jonaid entendit cela il s’exclama : levez vous les amis ! car Abou haffs a dépassé Adam et sa descendance dans le domaine de la chevalerie… »

Voici maintenant une histoire qui montre la chevalerie de Bayazid :

On raconte que Bayazid avait un voisin zoroastrien avec un nourrisson qui pleurait toutes les nuits parce qu’il était dans l’obscurité car il n’y avait pas de lampe. Bayazid prenait alors chaque nuit, une lampe et l’amenait chez eux pour que l’enfant ce calme ( il faisait ainsi preuve de justice généreuse ) et il ne fit pas de remarque à son voisin en lui disant : O maman calme ton bébé qui me dérange afin que je puisse me reposer et dormir. ( et il n’attendait pas ainsi des autres qu’ils soient juste ).

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