Dr. Nurbakhsh
Une fois délaissée mon existence en faveur du Cœur,
je suis devenu un étranger à moi-même, seulement à l’écoute des confidences du cœur
chaque regard se pose sur une qibla :
ma qibla est l’amour et son sanctuaire est l’atmosphère du cœur.
Puisse le Bien-Aimé entrer à l’intérieur du cœur
Maintenant que j’ai vidé sa chambre
Le cœur n’est pas cet organe dans vos poumons :
Le cœur est le trône le plus sublime de Dieu.
Dans la prison du corps, personne n’aperçoit l’oiseau de l’âme.
Dans la prison de l’âme, le faucon du cœur n’apparaît jamais.
D’innombrables corps, ensanglantés, sont tombés sur ce chemin.
Plus d’une âme d’amoureux a été sacrifié pour le cœur.
Une fois que Nurbakhsh s’est retiré des terres du ‘toi et moi’,
Il s’est installé sereinement dans le sanctuaire de la Majesté du cœur.
Par Javâd Nurbakhsh
Magazine Sufi numéro 47, p.8